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Et si on arrêtait de payer ? 10 questions / réponses sur la dette et les alternatives... (Olivier Bonfond)

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Les dettes contractées par un gouvernement, dans un cadre démocratique et pour servir l’intérêt général, sont légitimes et doivent être remboursées normalement... Mais lorsque la dette résulte d’une socialisation de dettes de la finance privée qui a pratiqué des politiques de spéculation, soit d’énormes cadeaux fiscaux non justifiés et inefficaces, elle est illégitime...

 

 

Et si on arrêtait de payer ?

10 questions/10 réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité

"Les dettes qui ont été contractées par un gouvernement, dans un cadre démocratique et pour servir l’intérêt général, peuvent être considérées comme légitimes et doivent être remboursées normalement, pour autant que leur remboursement n’implique pas la dégradation des conditions de vie des populations. Mais lorsqu’une dette est le résultat soit d’une socialisation de dettes de la finance privée qui a pratiqué des politiques de spéculation, soit d’énormes cadeaux fiscaux non justifiés et inefficaces, elle doit être considérée comme illégitime et ne devrait pas être mise à la charge des peuples."

Structuré en 10 questions/10 réponses, ce livre témoigne d’une double urgence citoyenne : d’une part, comprendre les origines et les enjeux de la dette et , d’autre part, ouvrir un débat public sur la légitimité de la dette publique belge.
En proposant des alternatives concrètes à l’austérité, l’auteur nous invite à rompre avec une logique mortifère et à nous mobiliser pour construire un monde socialement juste et respectueux de la nature.

Même si sa situation est moins dramatique que celle de la Grèce ou du Portugal, la Belgique ne fait pas exception : l'augmentation récente de la dette publique belge est directement liée à la crise financière de 2008 et aux sauvetages bancaires réalisés par l'Etat belge en 2008 et 2011. Ces sauvetages ont fortement aggravé la situation des finances publiques belges, et, contrairement à certains discours qui se veulent rassurants, la Belgique n'est à l'abri ni d'une grave récession économique ni d'une attaque spéculative sur sa dette. Mais D'où vient la dette publique belge ? Est-ce vraiment une obligation de la rembourser ? Existe-t-il des arguments qui pourraient justifier une suspension de paiement de la dette, voire une répudiation d'une partie de celle-ci ? Que se passerait-il si la Belgique refusait de rembourser ? Autant de questions auxquelles il est nécessaire et urgent de répondre car, au nom du remboursement de la dette, la vague d'austérité qui se prépare en Belgique va abaisser les conditions de vie de la grande majorité des citoyens et citoyennes belges. Cette étude, structurée sous forme de 11 questions, vise avant tout à lancer la réflexion et à affirmer la nécessité d'organiser un débat public sur la légitimité de la dette publique. À l'instar de ce qui a commencé dans des pays comme la France, le Portugal ou la Grèce, il s'agit d'avancer vers la mise en place d'un audit citoyen, analysant de manière approfondie les tenants et aboutissants de la dette publique belge, ayant pour but de décider collectivement et démocratiquement d'en annuler les parties illégitimes.

Olivier Bonfond est économiste et auteur de nombreux articles sur les relations Nord-Sud et les alternatives à la mondialisation capitaliste. Il a travaillé au CADTM (Comité pour l’annulaton de la dette du tiers monde) de 2005 à 2010, et est aujourd’hui conseiller au CEPAG (Centre d’éducation populaire André Genot). Membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), il participe activement depuis de nombreuses années au mouvement altermondialiste.

Coéditions ADEN/CEPAG/CADTM

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