Louise Michel. Lettres à Victor Hugo (1 CD, lues par Anouk Grinberg et Michel Piccoli)

Louise Michel. Lettres à Victor Hugo (1 CD, lues par Anouk Grinberg et Michel Piccoli)

20,00 €
TTC

Lues par Anouk Grimberg, avec la participation de Michel Piccoli, ces lettres de passion et d'engagement font découvrir d’une nouvelle façon l’incroyable Louise Michel, anarchiste, féministe, antiraciste, antispéciste...

 

On croit connaître Louise Michel : c’est la « Vierge rouge » de la Commune, c’est la révolutionnaire, c’est la pasionaria de la Commune et de la Troisième République. C’est aussi une station de métro et, ici ou là, des rues… Et après ? Pas grand-chose, pas une phrase, pas un mot. Sait-on bien que cette exaltée de l’amour de l’humanité, si radicale et si directe dans ses excès souvent, a même été déclarée « malade mentale » et donc irresponsable, en 1890. Vaine et retorse tentative d’évacuation d’une personnalité encombrante…  

Et pourtant Victor Hugo ne la jugeait pas si folle ! Leur correspondance en atteste, et même des sentiments au-delà de l’Amitié - dont tous deux gardent éternellement le mystère. Des lettres, des rencontres, des déceptions parfois… Seules les lettres de Louise Michel demeurent où les mots de Victor Hugo y transparaissent, et des poèmes, comme des baumes sur des plaies béantes. Anouk Grinberg lit Louise Michel. Après les lectures de Rosa Luxembourg (Rosa la Vie), c’est avec tendresse et fougue qu’Anouk Grinberg glisse sa passion dans celle, brûlante, de Louise Michel. Passion des mots, des gestes, passion d’amour et de douleur… et désarroi aussi devant l’incommensurable détresse humaine, devant tous ces « petits pieds » que nulle main ne parvient à réchauffer. (Claude Colombini-Frémeaux)

Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Louise Michel Lettes : à Victor Hugo » par La Revue des médiathèques et collections musicales
Lues par Anouk Grimberg, avec la participation de Michel Piccoli. Voici de quoi découvrir d’une nouvelle façon l’incroyable Louise Michel, activiste de la commune et de la Troisième République ! Elle fut déclarée malade mentale en 1890 : une drôle de façon d’essayer d’évacuer une personnalité encombrante de la scène politique, et des mémoires. Pourtant, sa correspondance avec Victor Hugo, à la teneur  intime scellé pour l’éternité, révèle la clarté d’un esprit fort, la hargne d’une âme engagée. Superbe !
Lucas FALCHERO - LA REVUE DES MEDIATHEQUES ET DES COLLECTIONS MUSICALES
- « La Vierge rouge » par Lire
Louise Michel (1930-1905) est la fille née hors mariage d’un châtelain et d’une servante. Elevée par ses grands-parents, elle sera, après leur mort et celle de son père, chassée du château « familial ». Lectrice de Voltaire et de Rousseau, elle se fera institutrice, écrira dans les journaux d’opposition, se fera élire présidente du Comité de vigilance des citoyennes du XVIIIe arrondissement de Paris. Surnommée la « Vierge rouge » de la Commune, elle se portera même volontaire pour assassiner Thiers. De 1950 à 1879, elle entretient une correspondance avec Victor Hugo. Assoiffée de justice, jusqu’à l’exaltation, elle n’est qu’admiration pour le poète : « Ecrivez-moi donc quelques lignes afin que je trouve un peu de courage ! Lorsque je suis désespérée, je relis quelques-uns de vos chants, et il me semble respirer l’air frais de mes montagnes ». Les intonations inquiètes d’Anouk Grinberg font renaître dans ces lettres la fièvre d’une âme tourmentée dont la révolte échappe à l’Histoire. J.S. – LIRE
- « Louise Michel l’insoumise » par Le Nouvel Observateur
Pourquoi Anouk Grinberg a-t-elle proposé à Frémeaux & Associés d’enregistrer les lettres de Louise Michel à Victor Hugo ? Comme Simone Weil, dont elle a lu des extraits de correspondance au Festival d’Avignon en 2008 (« la vierge rouge »), ou Rosa Luxemburg, avec ses lettres de prison au Théâtre de l’Atelier en 2006 (« Rosa, la vie »), Louise Michel est à n’en point douter « une tête avec un cœur dedans, qui bat pour le monde entier ». Ce n’est donc pas un hasard si la comédienne prête sa voix à cette insoumise; qui entretint une correspondance avec Victor Hugo de 1850 - Elle n’a que 20 ans - à 1876 - alors qu’elle est déporté en Nouvelle-Orléans. L’admiration, la passion pour le « maître » affleure, mais aussi son inflexible engagement et son immense humanité. Le léger tremblé de la voix d’Anouk Grinberg, toujours juste et émouvante, rend plus proche cette éternelle révoltée qui écrit au vieux poète : « Je vous envoie tout ce qui n’est pas éteint de poésie en moi. » Les lettres d’Hugo ne nous sont pas parvenues, mais le CD se clôt par le poème qui lui a dédié au lendemain de la Commune, « Viro Major », lu par Michel Piccoli […]. Sylvie PRIOUL - LE NOUVEL OBSERVATEUR
- La « passionaria de la commune » par L’Enseignant
Hugo. On pense tout de suite à Paris puisque se sont des noms de stations de métro ou de rues. Hugo n’a presque plus de secret pour nous, mais, pour Louise Michel, on n’en sait souvent pas davantage. Depuis toujours, les défenseurs des humbles et des opprimés ont fait figure de gêneurs, d’empêcheur d’exploiter en rond. Ca n’a pas changé. Seulement, il fut un temps où on pouvait les cataloguer malades mentaux, voire les enfermer. Ce fut le cas pour Louise Michel. Or, pour Victor Hugo, cette « passionaria de la commune » n’était pas folle. Une correspondance riche d’amitié profonde et d’humanité en atteste. Cette correspondance est là, lue avec passion par Anouk Grimberg qui en exhale fort bien l’amour et la douleur… L’ENSEIGNANT

1 CD

Type article
CD
1871

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