SADE : DÉCONSTRUCTION D’UN MYTHE - MICHEL ONFRAY (2 CD)
SADE : DÉCONSTRUCTION D’UN MYTHE - MICHEL ONFRAY (2 CD)
SADE : DÉCONSTRUCTION D’UN MYTHE - MICHEL ONFRAY (2 CD)
SADE : DÉCONSTRUCTION D’UN MYTHE - MICHEL ONFRAY (2 CD)

SADE : DÉCONSTRUCTION D’UN MYTHE - MICHEL ONFRAY (2 CD)

29,99 €
TTC

Avec clarté et précision, Michel Onfray dévoile la philosophie du Marquis. Le retour aux sources historiques et à l’intégralité de ses écrits met fin au doute : son image de progressiste est usurpée. Dernier philosophe de la féodalité, le Marquis de Sade est enfin identifié, analysé, déconstruit. 

 

Sujet d’intense fascination, le Marquis de Sade a acquis au fil des décennies une image qui relève du mythe. 
En occultant, détournant et justifiant les faits historiques, de nombreux intellectuels du XXème siècle interprètent avec complaisance la vie et la littérature du Marquis jusqu’à l’ériger en symbole. Briseur de tabous, libérateur de la sexualité, Révolutionnaire et féministe avant l’heure ? La réalité du personnage est autre. 

Lola Caul-Futy-Frémeaux

PRODUCTION : MICHEL ONFRAY ET FREMEAUX & ASSOCIES 
AVEC LE CONCOURS DU THEATRE DU ROND POINT ET DE L'UNIVERSITE POPULAIRE DE CAEN (Remerciements à Dorothée Schwartz, Séverine Bâcle pour Intertalent, et Jean Daniel Magnin pour le Théâtre du Rond Point).
 « Comment accepter l’autre ? » Par le Théâtre du Rond-Point
« Ilse Koch fut l’épouse d’un employé de banque délinquant de droit commun qui deviendra général SS et commandant de Buchenwald. Sa femme commit les pires atrocités au point qu’elle fut surnommée après-guerre « la chienne de Buchenwald ». Cette rousse aux yeux verts envoyait à la mort, non sans les raffinements qui font d’elle une émule du Marquis de Sade des 120 journées de Sodome, quiconque avait le malheur de croiser son regard. Elle est entre autre connue pour sa collection d’abats-jours en peaux  humaines. Pourquoi «  chienne » sachant qu’aucun animal n’a jamais fait à l’un des siens ce que l’homme fait à l’homme ? Dans des récits de voyage autrefois, dans l'univers de la science-fiction aujourd'hui, l'homme peut se trouver au contact de créatures qui n'appartiennent pas au genre humain, dont l'aspect physique est tel que l'on voit en eux des monstres. Une autre question se pose : comment accepter l'autre qui se distingue physiquement de soi ? Par un renversement de perspective des êtres « monstrueux » que l'on serait tentés de craindre deviennent des alliés, sinon des amis d'êtres humains ; on leur prête des qualités, par exemple à Shrek, ce personnage d'un film d'animation adapté d'un conte de fées. La communication est aisée au-delà des différences physiques. L'être humain oublie qu'il est face à un monstre, il est face à un étranger avec ses propres caractéristiques physiques. Par là on accède, en particulier dans les livres et films pour enfants, à cette idée qui fonde la civilité et la paix entre les êtres, le respect de l'autre. »
Par LE THEATRE DU ROND-POINT – DIRECTION JEAN-MICHEL RIBES
 « Sade est le dernier philosophe féodal » par Le Point
« Le Point : Comment expliquez-vous la fascination autour de Sade ? 
Michel Onfray : C'est un symptôme des années 70. Tous les grands biographes de Sade ont donné dans l'hagiographie. Relisez Annie Le Brun, Gilbert Lely ou Jean-Jacques Pauvert et vous serez estomaqué par la complaisance avec laquelle ils décrivent la vie d'un individu qui n'était ni plus ni moins qu'un délinquant sexuel. Voilà un homme qui prend des femmes en otages, les menaces de mort, les torture, leur inflige les pires sévices, et il faudrait en faire un parangon libertaire et le héraut de la parole bâillonnée ? Tout cela est sidérant, surtout lorsqu'on ajoute qu'il est le premier des philosophes modernes, alors que je crois qu'il est bien plutôt le dernier philosophe féodal. 
On ne peut pas dire non plus que tout le monde est à genoux devant Sade ? 
Michel Onfray : Heureusement ! Il est par exemple rassurant de constater que deux penseurs de premier plan tels que Hannah Arendt ou Albert Camus ne sont pas tombés dans le panneau du marquis. Lorsqu'on a écrit « Les origines du totalitarisme » ou « L'homme révolté », il faut dire aussi qu'il est difficile de souscrire à une oeuvre telle que « Les 120 journées de Sodome ». On y rase des gens, on leur tatoue des numéros, on les avilit, on les tue... Ça ne vous rappelle rien ? Avec Sade, on subit le diktat d'une littérature qui aurait tous les droits alors que je suis convaincu qu'être écrivain, c'est surtout avoir des devoirs.

Mais alors, quoi, on jette tout chez Sade ? 
Michel Onfray : Non, bien évidemment. Mais il faut arrêter de célébrer sans cesse un écrivain dont la postérité est aussi due au crédit que lui ont apporté Apollinaire ou Breton. Il faut lire et relire les pages où Sade fait l'éloge de la sodomie, car elle est à son sens le seul moyen de ne pas engendrer. Relire aussi sa manière de désigner la chair des femmes comme une putréfaction totale. Moi, je ne suis pas client. »
Par Albert SEBAG – LE POINT
2 CD
Type article
CD
1871
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