Ecotopia (Ernest Callenbach)

Ecotopia (Ernest Callenbach)

Rue de l'échiquier
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Le roman visionnaire qui annonce l’émergence d’une société véritablement écologique. L’envers de 1984 ! 

Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier et vendu à plus d’un million d’exemplaires, Écotopia est un récit d’une actualité saisissante qui offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.

 

Trois États de la côte ouest des États-Unis – la Californie, l’Oregon et l’État de Washington – décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale baptisée Écotopia.


Vingt ans après, l’heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain.


Au fil de ses articles envoyés au Times-Post, William Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l’autogestion, la décentralisation, les 20 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, le rapport à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien : d’abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d’amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.

Article de Libé :

Que se passerait-il si on mettait vraiment en place tous les préceptes de protection de la planète prônés depuis des décennies ? Si un pays radicalement écologique voyait le jour ? Telle est l’hypothèse qui porte Ecotopia, une «semi-utopie» écrite en 1975 par un écrivain fondu de cinéma : Ernest Callenbach (1929-2012). A l’époque, si le succès n’avait pas été fulgurant dans l’hexagone (éd. Stock), le livre avait été un best-seller outre-Atlantique, s’écoulant à plus d’un million d’exemplaires.

Cette fiction (une première pour la maison d’édition Rue de l’Echiquier) a été retraduite et rééditée le 4 octobre en France. «J’ai été stupéfait par le caractère visionnaire de cette œuvre», explique Thomas Bout à Libé. L’éditeur s’enthousiasme de l’arrivée du roman dans son catalogue, «un outil incroyable pour faire passer des idées que nous portons depuis dix ans. Ce personnage vit une véritable conversion personnelle, c’est la reconnexion d’un urbain pris dans l’urgence et les contradictions. L’effet d’identification marche à plein», ajoute-t-il.

Un peu désespérant, un peu effrayant

Le personnage ? William Weston, un journaliste New-Yorkais qui va passer un mois et demi en Ecotopia, nouveau pays né de la sécession de trois Etats de l’ouest des Etats-Unis : la Californie, l’Oregon et l’Etat de Washington. Nous sommes à l’aube des années 2000 et le narrateur raconte alternativement dans des articles et dans un journal intime ses étonnements et ses incompréhensions, mais aussi son éloignement progressif avec les valeurs consuméristes de sa société d’origine. «J’ai soudain eu envie de pleurer en pensant à mes enfants si loin de moi, sans moi, menant une existence dangereuse, et cela ne va pas s’arranger avec le temps qui passe. Ce ne sont pas seulement les criminels et les cinglés qu’on côtoie partout, mais la certitude que nos petits enfants continueront d’être empoisonnés par le smog et la pollution chimique. (A moins que New York et Tokyo ne produisent une race de mutants capables de respirer sans dommage l’oxyde de carbone ?)» s’inquiète Weston.

De nombreux exemples concrets de changements sont décrits avec force détails. En Ecotopia : la Présidente est une femme / la semaine de travail est réduite à 20 heures / chacun a droit au revenu universel / le cannabis est légal / les transports en communs sont gratuits / les énergies fossiles et les polluants sont interdits / la liberté sexuelle est la règle (le sexe est même un soin pratiqué à l’hôpital) / les hommes participent à des combats rituels ultraviolents, les «jeux de guerre» / on parle aux arbres / les entreprises fonctionnent en autogestion / certaines communautés ethniques vivent à l’écart / les bâtiments sont tous éco-conçus / la réparation est un mode de vie / il existe une «milice nationale» et des «mines atomiques» sont supposément placées dans les métropoles nord-américaines…

Au final, on lit un ouvrage un peu désespérant, parce que les constats et les solutions semblent être les mêmes depuis quarante-trois ans. Un peu effrayant car les risques de dérives affleurent tout du long, mais surtout revigorant, car le changement y paraît presque possible. (Aurélie Delmas Libération 29.10.2018)

Editions Rue de l'échiquier 2018. 304 pages. Grand format.

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