CD Basta Ya ! (Mercedes Sosa, Atahualpa Yupanqui)
Voici deux grands du chants folklorique argentin! Ce CD réunit les interprétations de Mercedes Sosa des années 68-70 et celles d’ Atahualpa Yupanqui, les plus proches de sa sensibilité contestataire. Parmi lesquelles son hommage à Che Guevara de 1967.
19 chansons
Durée 65:46
Titres
01-Preguntitas sobre Dios (Yupanqui)
02-Alfonsina y el mar (Luna/Ramirez)
03-Los ejes de mi carreta (Yupanqui)
04-Duerme negrito (Yupanqui)
05-Tropero padre (Tejada Gomez/ Matus)
06-Nada más/Hommage à Che Guevara (Yupanqui)
07-Trabajo, quiero trabajo (Yupanqui)
08-El indio muerto (Lopez)
09-El poeta (Yupanqui)
10-Campesino (Yupanqui)
11-La de los humildes (Tejada Gomez/ Matus)
12-Basta ya! (Yupanqui)
13-Soy libre, soy bueno (Yupanqui)
14-Cancion para Pablo Neruda (Yupanqui)
15-La zafrera (Tejada Gomez/ Matus)
16-Camino del indio (Yupanqui)
17-Pobrecito soy (Yupanqui)
18-Hasta la victoria (D.R.)
19-Guitarra de pobre (Yupanqui/Del Cerro)
Les artistes de la nueva cancion s’accompagnent sobrement à la guitare et puisent dans les traditions populaires des Amérindiens floués, du petit peuple exploité et écrasé… Parmi ces artistes, des noms comme Victor Jara, la Chilienne Violetta Parra ou encore Atahulpa Yupanqui et Mercedes Sosa en Argentine, et Daniel Viglietti en Uruguay…
Assassinat de Victor Jara
C’est dans les années 60, donc, que la Nueva canción s’est développée, notamment au Chili, en Argentine et en Uruguay, ainsi qu’à Cuba où elle est connue sous le nom de nueva trova.
Paroles d’amour ou chroniques, lamentations ou appels à l’action, la nueva cancion a joué un rôle important dans les luttes politiques et culturelles de l’Amérique latine. Un courant qui fut porté à l’attention internationale, surtout grâce aux chansons de l’auteur-compositeur-interprète chilien Víctor Jara, assassiné par les voyous de Pinochet lors du coup d’État de 1973, tandis que des groupes comme Inti Illimani ont été contraints à l’exil.
En Argentine également, Atahualpa Yupanqui et Mercedes Sosa ont été arrêtées par des gouvernements militaires.
Destin d’Atahualpa Yupanqui
Atahualpa Yupanqui, né Hector Roberto Chavero, a adopté comme déclaration politique le nom d’un des derniers Incas. Il a passé une grande partie de sa jeunesse à voyager à travers l’Argentine, recueillant des chansons populaires de payadores itinérants, des poètes improvisateurs, et de chanteurs folkloriques dans les zones rurales.
Au cours de sa longue carrière, Atahualpa Yupanqui a introduit une vision politique affirmée et un style de jeu distingué dans la musique folklorique argentine. Sa chanson la plus célèbre est "¡Basta ya !".
Atahualpa Yupanqui sera, à plusieurs reprises, contraint à l’exil. En 1967, il s’installe définitivement à Paris. C’est d’ailleurs à Paris, alors qu’il évolue dans les clubs de la rive gauche, avec son style austère et intense, qu’il s’attire l’admiration d’Edith Piaf. C’est à Paris aussi qu’Atahualpa Yupanqui rencontre et partage la scène avec Violeta Parra.
- Type article
- CD