On s'en câlisse. Histoire profane de la grève. Printemps 2012, Québec

On s'en câlisse. Histoire profane de la grève. Printemps 2012, Québec

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Qu’est-ce qui fait qu’un mou­ve­ment « prend » ? Voilà la ques­tion à laquelle le col­lec­tif de débrayage tente d’appor­ter des éléments de réponse, à partir du cas de figure de la grève étudiante au Québec, dite du "printemps érable", une révolte qui faillit renverser l'Histoire...

 

Le der­nier en date des prin­temps de révolte prend ici un carac­tère para­dig­ma­ti­que, en ce que tous les éléments carac­té­ris­ti­ques des mou­ve­ments récents y ont trouvé une forme ache­vée. « La loi spé­ciale, on s’en câlisse », pou­vait-on enten­dre à Montréal entre deux coups de cas­se­role ou pen­dant une des cen­tai­nes de manifs noc­tur­nes. Le récit de ce mou­ve­ment qui aura duré plus de 6 mois, allongé par une loi d’excep­tion qui n’a sus­cité que déri­sion et défiance, est inter­prété dans cet essai à l’aune des carac­tè­res cultu­rels et poli­ti­ques spé­ci­fi­ques du Québec, mais également des tech­ni­ques les plus récen­tes à la fois de la police et des pro­tes­ta­tai­res. Alors que le dis­cours offi­ciel montre les étudiants comme vain­queurs, parce qu’ils auraient sus­cité l’élection d’un parti qui a fina­le­ment aboli la loi spé­ciale et la hausse des frais de sco­la­rité qui avait causé la grève, l’his­toire se com­pli­que à la lec­ture de ce livre. Une grève est-elle vrai­ment faite pour gagner, alors que cette vic­toire est tou­jours pro­non­cée au moment où la grève prend fin ? Devrions-nous plutôt faire l’hypo­thèse que la façon dont la grève peut « faire l’Histoire » se trouve dans sa manière de la défaire ? Loin d’un dis­cours de clô­ture et autres com­mé­mo­ra­tions, On s’en câlisse veut raconter la nou­veauté de ce mou­ve­ment du point de vue des mino­ri­tés acti­ves qui l’ont animé.

Entremonde et Sabotart éditions, 280 pages.

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