Le Tour de Belgique (de Monsieur Iou, BD bande-dessinée)
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Rue de l'échiquier
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"Lever la tête de son guidon et, avec un peu de chance, se perdre dans de jolis endroits. " Bienvenue dans la Belgique de Monsieur lou ! Enlevé, subtil et souvent drôle, un récit à hauteur de vélo - cest-à-dire à hauteur d'homme, exactement.

 

Résumé de l’éditeur : La trentaine venue, Monsieur Iou se rend compte qu’il connaît finalement bien mal la Belgique, pays où il vit depuis sa naissance. Il décide de corriger cette impardonnable lacune et d’entreprendre de multiples randonnées à vélo, durant plus d’une année. De Charleroi à Maline, de Bruges à la jungle ardennaise, Monsieur Iou sillonne les lieux clés d’une Belgique tour à tour inattendue ou cocasse, toujours touchante.

Article du site Branchés culture : 

Quand on parle de la Belgique avec un étranger, celui-ci aura forcément quelques mots-clés pour en parler, des incontournables, des lieux communs : des frites, du Brel, un peu de Hazard, beaucoup de surréalisme… Peut-être un peu de cyclisme avec les Merckx, les Gilbert ou Boonen. Et quelques autres dénominateurs communs encore qui leur feront croire qu’ils ont fait le tour de la Belgique… sans pourtant avoir été très loin. Car si le territoire est petit, il faudrait des bottes de sept lieues pour parcourir sa richesse dont même ses habitants n’ont pas (ou peu) conscience. Des bottes de sept lieues ou… un vélo. Les premières étaient difficilement négociables, c’est donc sur la deuxième solution que s’est rabattu Mister Iou en faisant chauffer ses mollets.

L’idée est toute simple, beaucoup la saisissent d’ailleurs sans avoir eu l’autre idée, celle de coucher tout ça sur papier. Iou a couplé les deux et le résultat est magnifique. Pas étonnant que l’auteur soit parvenu à rameuter toute une communauté de crowdfunders (sur Microcultures) pour porter ce carnet de voyage pas si lointain sur les rails, à l’imprimerie et, désormais, en librairie. Avec le mérite de ne pas se prendre pour Jean-Sébastien Petitdemange ou Stéphane Bern mais de se laisser guider par son instinct, ses aspirations et inspirations et les rencontres (de chair et d’os ou spirituelles, comme cette apparition du Cannibale) tout en emmenant aussi ses potes dans des séances de friendbuilding cyclistes.

Sans se préoccuper de livrer au lecteur la meilleure liste de restos à tester ou les plus beaux souvenirs à ramener (vous trouverez tout ça bien ailleurs). Liant l’insolite et l’anodin (du moins, en apparence), Iou livre à tours de roue et à coups de crayon une échappée au long cours passant par les grands espaces de nos Ardennes, les pécheurs semblant attraper les étoiles à Knokke, les graffitis de Doel (cette vraie ville presque fantôme) ou l’inévitable carnaval de Binche. Et tant d’autres.

Comme un guide Routard, bien sûr, ça pourrait être lassant, à force de compiler les spots en vue. Ça ne l’est pas du tout. Car l’auteur se contrefiche d’être exhaustif et de mettre au point l’itinéraire parfait avec le plus de merveilles à ses abords. Non, si l’huile de jambes fait sa part de boulot, le hasard fait le reste, poussant notre cycliste plus seulement du dimanche à se questionner, à enquêter ou à rêver. Tout en n’oubliant pas de parler de son matériel de cycliste idéal (après tout, tout vietnamien qu’il est, on l’a même pris pour Nairo Quintana), du voyageur qu’il est censé voyager « léger », des coulisses et des afters. C’est parfois bavard, parfois contemplatif, mais jamais il ne dessine pour ne rien dire, toujours pour faire ressentir.

Poète du deux-roues, Mister Iou a trouvé un traitement graphique (et se rapprochant de l’art de la sérigraphie) terrible pour faire de ce road-trip une aventure dessinée : n’utiliser que les trois couleurs nationales pour habiller les paysages et les décors. Le rouge, le noir et le jaune par petites ou grandes touches. Et même un peu de bleu, de blanc et de rouge pour une infidélité parisienne à la découverte de la cyclofficine qui aime à penser et à agir pour qu’un jour le choix du vélo plutôt que de la voiture, pour courir les rues des villes, fasse son chemin.

Le Tour de Belgique à vélo, c’est léger et touffu à la fois, c’est un petit monde de sensation, on sent le vent dans les rayons et les oiseaux au-dessus de nos têtes. C’est une ode à beaucoup de choses, à la découverte, une invitation à prendre le temps. On ne serait pas étonné qu’un deuxième tome joue les prolongations, il reste encore beaucoup de destinations à atteindre (on pense notamment à Dinant, dont on avait vu passer une superbe illustration mais qui ne figure pas ici). Et si, un jour, vous croiser Monsieur Iou, moins dans le Oude Kwaremont ou sur le Mur de Huy que sur un petit chemin de campagne qui n’a l’air de rien, encouragez-le, c’est tellement bien ce qu’il fait !

Editions Rue de l'échiquier 2019, 128 pages, grand format couleur illustré et cartonné bien solidement. Livré avec une carte illustrée par l'auteur du Tour de la Belgique.

Type article
BD
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