Les mouvements sont faits pour mourir ...

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Le mouvement dit " anti CPE " a connu, au cours du printemps 2006, une faune de radicalisation. Ce que nous voulons dire par là, c'est que de plus en plus de réflexions et de pratiques subversives ont été élaborées et se sont développées au fil de cette lutte.

 

Le mouvement dit " anti CPE " a connu, au cours du printemps 2006, une faune de radicalisation. Ce que nous voulons dire par là, c'est que de plus en plus de réflexions et de pratiques subversives ont été élaborées et se sont développées au fil de cette lutte. Pourtant toute cette agitation n'a pas suffi à mettre en place les conditions d'une offensive décisive et généralisée à l'encontre du système capitaliste. Il a manqué quelque chose... et c'est à partir de là que nous voulons penser et inventer de nouvelles façons de vivre la politique, et ainsi densifier nos désirs révolutionnaires théoriquement et pratiquement.

" Densifier les désirs révolutionnaires théoriquement et pratiquement nécessite de dépasser ou de s'affronter à un certain nombre de logiques. Se prémunir du piège de la récupération et plus largement du démocratisme ; ça veut dire ensuite conjurer l'angoisse du débordement, briser ces freins internes dont on a senti les ressorts se tendre et nous traverser pour nous ramener à la raison, nous ramener sur terre, au sol, quand le mouvement risquait de déterminer une suspension fatale. Ce qui est en cause ici c'est un certain sens du réel, un certain instinct des convenances... une incapacité surtout à percevoir ce que pourrait être une existence hors de nos rôles d'étudiants, de nos statuts de salariés, même précaires. Et en effet : "fuir pour aller où ?" ; il manque une direction, une perspective, et un espace, un inonde accueillant, un plan de composition où agréger toutes les sécessions et les élaborer en force politique "

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