Ces lettres, dans lesquelles s’exprime l’esprit de résistance et de désobéissance, sont pour nous une source d'informations historiques et politiques, et ont souvent entraîné ou entraîneront des réformes concrètes pour l’amélioration de la vie quotidienne des populations.
Au commencement était le verbe... Puis vint la lettre ! La correspondance a souvent joué un rôle de vecteur de communication politique favorisant le changement social. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit utilisée par les rebelles de toutes les époques pour protester, contester, désobéir, s’organiser.
Les lettres sont autant de signes de solidarité, autant de gestes pour contrer l’oubli, autant de raisons d’espérer et de ne pas se résigner. Elles donnent aussi à voir l’action désobéissante des invisibles, de ceux d’en bas, et nous aident à ne pas rester passifs.
Contre le racisme, la guerre, la technoscience, le fichage informatique, la vidéo-surveillance, le nucléaire, les OGM, les grands projets inutiles, la vivisection, les décisions administratives injustes, une anthologie du refus qui donne des moyens d’agir !
Patrick Farbiaz, assistant parlementaire, ancien conseiller de Cécile Duflot, a dirigé les relations internationales des Verts durant 10 ans. Après avoir été un des créateurs du mouvement des radios libres, il a en 1989, co-fondé l’association « Les Pieds dans le PAF ».
Il a publié plusieurs livres et il est le fondateur de la Semaine anticoloniale. Il coordonne aux éditions Les Petits matins la publication d'ouvrages liées à l'association Sortir du Colonialisme dont il est l'un des principaux animateurs.
